Prison centrale de Douala : Cameroun Hope and Life édifie les mineurs sur leurs droits
Le 16 juin 2021, dans la foulée de la célébration de la Journée de l’enfant africain, l’association a mené série d’activités et remis des dons à ces détenus, aux côtés de la délégation départementale des Affaires sociales du Wouri.
C’est par une causerie éducative que s’est ouvert le bal des activités prévues pour la célébration de la Journée de l’enfant africain le 16 juin 2021 à la prison centrale de Douala. La causerie avait pour thème : « violences, exploitations, négligences et abus à l’égard des enfants : quels instruments psycho-juridiques pour y faire face ? » Les participants, notamment les mineurs incarcérés dans ce centre pénitencier, les députés juniors du Littoral, les membres de la délégation départementale des affaires sociales du Wouri, ceux de certaines ONG et associations humanitaires, ainsi que ceux de l’association Cameroon Hope and Life ont ratissé de long en large le sujet. Objectif principal : faire connaître aux détenus mineurs les outils juridiques mis à leur disposition par l’Etat camerounais ainsi que leurs droits face aux maux dont ils sont souvent victimes. De même, il s’agissait d’édifier les participants sur les voies et moyens de protéger les mineurs victimes de violences, exploitations, négligences et abus dans la société ainsi que de les amener à dénoncer les auteurs de ces abus.
Les échanges ont par la suite cédé la place aux prestations diverses des jeunes détenus. Entre danse, interprétations musicales et déclamation de poèmes, ils ont étalé leur savoir-faire à leurs visiteurs. L’un d’eux, dessinateur, a même dessiné, séance tenante, un membre de la délégation des Affaires sociales. La visite s’est clôturée en sourire ; des dons ont été remis aux détenus mineurs, une façon pour CHL de permettre à ces jeunes d’achever en beauté la Journée de l’enfant africain qui se célèbre tous les 16 juin. Tout ceci s’est passé en présence des représentants du sous-préfet, du délégué et du régisseur de la prison.
Fernande SASSEU
